12 Fév découpage du coran
« Ce passé primordial arabo-musulman se donne, en effet, à lire comme un récit composé a posteriori et visant à légitimer un pouvoir musulman confronté à ses propres divisions et à la splendeur des empires passés ». « La « vulgate ‘uthmānienne » en revanche, soutenue par l’autorité califienne — par ‘Uthmān d’abord, puis par les Omeyyades et les Abbassides, contrôlée et éditée sur la durée, a débouché sur un texte stable dont les manuscrits coraniques contemporains du parisino-petropolitanus contiennent les éléments fondamentaux »[121]. Dans certains cas[Note 57], le Coran lui-même peut transmettre des informations sur son contexte d'origine[256]. Par la prédestination, les classes dirigeantes sont protégées, leurs actions négatives étant voulues par Dieu (cf. Pour cet auteur, « Lorsque l’on analyse les points de vue traditionnels, on y distingue une volonté collective tenace, dont nous pouvons observer le cheminement de ‘Uthmān à al-Bukhārī, en faveur d’une simplification de la situation en ce qui concerne le Coran, ou pour être plus précis, en faveur d’un texte légitimement unique »[121]. Pour F. Déroche, « Telle qu’elle se présente dans l’édition du Caire, l’orthographe coranique est donc le résultat d’un long travail dont les différentes strates sont encore insuffisamment connues »[300]. Depuis la découverte de très anciens fragments de Coran comme les manuscrits de Sana'a, François Déroche, directeur d'études à l'EPHE, section des sciences historiques et philologiques, écrit : « Au cours de la période qui va jusqu'à la réforme d'Ibn Mujâhid (IVe / Xe siècle), la rédaction à proprement parler est achevée, mais le texte reçoit le complément de ces différents signes qui le précisent progressivement et le fixent de mieux en mieux. Le terme va être utilisé pour désigner le Coran, le livre sacré de l'islam[4]. Ces fragments ne sont cependant attestés que sous la forme d'inscriptions ou de graffiti[219]. La différence avec la version officielle n'est pas encore totalement tranchée[Note 87]. Cette version s'appuie sur d'autres textes contemporains. Le judaïsme et les juifs sont très souvent cités dans le Coran. Dalil Boubakeur, recteur de la Grande Mosquée de Paris, conseille : « Il faut des clefs du Coran, on n'entre pas dans son monde comme cela[98]. En 2001, Harald Motzki soutenait pour sa part qu'à la fin du premier siècle de l'islam des hadiths ont été formellement enseignés et pas seulement oralement, ajoutant que des déclarations substantiellement incorrectes sur le Coran n'auraient pas pu résister à un examen public aussi précoce[181],[182]. », « cette théorie de la falsification du Coran est appuyée par un grand nombre d’orientalistes qui, se servant de sources sunnites comme chiites, ont montré que pendant les trois ou quatre premiers siècles de l’islam, plusieurs Corans, de forme et de contenu différents, ont circulé sur les terres musulmanes », « afin de justifier ces exactions, le pouvoir califal […] altéra tout d'abord le texte coranique et forgea tout un corpus de traditions faussement attribuées au Prophète […] », « version dominante [mais] bien sûr, il en existe d'autres », « Selon les récits qui seront retenus, on ne fait qu'améliorer le texte existant dans le domaine de la graphie et de la grammaire. Naima Afif, «Une version biblique du Coran en hébreu. Rosenthal a déduit que les désaccords sur l'importance du terme parmi les exégètes laissaient entendre que le mot avait une origine étrangère. ), The Quest for Humanity – Contemporary Approaches to Human Dignity in the Context of the Qurʾānic Anthropology (Cambridge Scholars Press, 2017), Qurʾānic Studies Today, edited by A. Neuwirth and M. Sells (Routledge Studies in the Qurʾān; New York: Routledge. [1] Voir sa traduction en français, Le Coran : Texte arabe et traduction française par ordre chronologique selon lâAzhar avec renvoi aux variantes, aux abrogations et aux écrits juifs et chrétiens, Createspace, 2016. Jusqu'au VIIIe siècle, cette science des lectures pouvait aller jusqu'à corriger le rasm pour le faire coller à l'« usage de l'arabe »[106]. Les études du linguiste Robert Kerr proposent une nouvelle approche de l'histoire coranique. » Pour l'auteur, « l’histoire de la vulgate coranique est donc à reconsidérer sur une plus longue durée. La traduction du Coran en français demeure un texte très « difficile » voire « indigeste » pour un occidental non habitué aux schèmes de pensée sémitique. Gabriel Said Reynolds, «Le problème de la chronologie du Coran ». Ces informations ne sont donc pas obligatoirement fiables. Siret : 829 435 924 00024, La tradition orale magique des origines de l’islam, Effondrement de l’islam et conversions massives au christianisme, Réécriture de l’histoire par la tradition islamique, http://www.islamic-awareness.org/Quran/Text/Mss/soth.html, modifications et corrections subies par certains manuscrits très anciens, http://corpus.ihrim.huma-num.fr/coran12-21/fr/presentation, Réécriture de l'histoire par la tradition islamique, Follow Jésus ou Mohamed on WordPress.com, Union des Nords Africains Chrétiens de France, Forum des ex-musulmans orthodoxes (islam la), La tradition musulmane : l'histoire à rebours. Grâces, entre autres, aux découvertes épigraphiques et archéologiques, elles ont permis de remettre en question les récits traditionnels, que ces textes qui, s'il pouvaient fournir des informations sur un ou deux générations avant Mahomet, ne pouvaient pas remonter au delà. Samir et Lyès Pour liati, le Coran est un "texte morcelé" puisqu'on y trouve des récits mêlés aux exhortations, aux prescriptions légales, aux annonces eschatologiques sans lien apparent[43]. Un autre palimpseste étudié entre autres par Mingana a été daté entre la moitié du VIIe siècle et le début du VIIIe siècle. Mais « comme l'observe François de Blois, "c'est une chose de remarquer les similitudes entre les enseignements de deux traditions religieuses, et une autre de construire un modèle historique plausible pour rendre compte de l'influence de l'une sur l'autre" (de Blois 2002) » [274]; Ainsi, la question de la place occupée par des populations juives et chrétiennes en Arabie, et plus particulièrement dans le Hedjaz est discutée par les chercheurs[Note 69],[Note 70]. S'appuyant sur une recherche de Luxenberg, Gilliot traduit ce terme par « élucidé »/ « rendu clair ». ), et ce, par des citations, des allusions, des thèmes, des gloses ou commentaires, voire par l’ironie, la parodie, le plagiat, le genre, le style, « une communauté de lecteurs postérieure », « [a été] convaincu [par Christoph Luxenberg] sur l’influence syriaque dans plusieurs passages du Coran, notamment dans la sourate 100 dans laquelle il voit une réécriture de la première épître de saint Pierre (5,8-9), « les Écritures mentionnées par le Coran n’étaient ni consignées ni transmises en arabe, sauf peut-être de manière fragmentaire, avant son surgissement au tout début du VIIe siècle », « propose de comprendre ces références implicites, non comme des emprunts, des imitations ou des plagiats, comme l’a trop souvent fait à tort une critique occidentale polémique, mais comme des relectures de textes-sources, réorientées dans le sens d’une théologie nouvelle, proprement coranique, « Serait-il un lectionnaire, ou contiendrait-il les éléments d’un lectionnaire ? Pour l'auteur, ce terme est lié au Coran qui « explique/interprète/commente des passages d’un lectionnaire en langue étrangère »[409]. En 2019, Dye considère que cette vision, correspondant à une laïcisation du récit traditionnel et autrefois dominant, "reste toujours en partie présente" mais est en train d’être rejetée par la recherche[Note 39],[205]. Mais la recherche peut chercher à dater la création du texte par la méthode historico-critique, incluant l'étude interne du texte de son style, de son contexte et les sources externes sur le Coran[297]. Pour Madelung, l'étude des textes sunnites permettrait à eux seuls de prouver le coup d'état illégitime d'Abu Bakr au détriment d'Ali[148]. L'une est majoritaire, affirmant que les versets coraniques les plus récents abrogent les plus anciens sur un même sujet. « Ce genre de compromis fut toujours combattu par les tenants de la tradition sunnite stricte »[56]. Dans le monde chiite, s'appuyant sur un hadith prophétique, un principe est que seuls les imams (les descendants d'Ali) peuvent interpréter le Coran. Certaines traditions remontent un tel usage à Mahomet[92]. Selon certains récits traditionnels, le calife Abū Bakr (r. 632-634) est le premier compilateur du Coran. […]. Les versets juridiques ou se voulant historiques sont compris comme une « réalité de l'ordre dans la voie spirituelle ». Plusieurs hadiths rapportent le besoin d'exégèse pour découvrir les différents sens du Coran mais aussi sur le texte coranique qui précise que le Coran contient des « versets clairs » et d'autres « ambigus » et qui possède des exemples d'exégèses au cœur même de son texte[100]. Ainsi le Coran s'efforce également de corriger les aspects problématiques des écritures antérieures comme l'affirmation selon laquelle Dieu ne se fatigue pas dans C. 50:38 qui corrige la suggestion de la Bible hébraïque selon laquelle Dieu a ressenti le besoin de se reposer après la Création (Exode 20:11, 31:17), ou le passage coranique 5:72-5 qui corrige le passage du Nouveau Testament qui a été compris comme étant la nature divine de Jésus (Col. 1:14-20)[437]. Le Coran tel qu'il est aujourd'hui se doit d’être « à tout point conforme au Coran tel qu'il fut « dicté » par l'ange Gabriel à Mahomet, voire à son archétype céleste »[117]. Ainsi, pour Malik ben Anass (706-796), l'envoi des premiers Corans officiels date du gouverneur omeyyade Hajjaj ben Youssouf sous le califat d'Abd el-Malik[175]. Cette mise en avant des versets tolérants prend le contre-pied de la doctrine de l'abrogation mise en place par les savants musulmans pour expliquer les contradictions du Coran et qui abroge les versets tolérants par les plus durs[460]. peu de choses nouvelles », « une interprétation atemporelle et anhistorique », « peut être classée comme proche de l’exégèse traditionnelle », « En tout cas, en affirmant clairement que l’islam a deux sources canoniques (Coran et Sunna), dans son avant-propos, Viviane Liati privilégie une lecture particulière des faits islamiques, celle-là même que l’on reproche à ceux qu’elle appelle les « intégristes musulmans », « l'allégorie, la typologie et le vocabulaire ésotérique », « réalité de l'ordre dans la voie spirituelle », « représentations magiques d'un autre âge, comme la croyance dans les djinns », « Les grands centres de théologie musulmane, comme l’Université al-Azhar, au Caire, restent cependant jusqu’à ce jour très méfiants à l’égard de ces méthodes modernes, jugées trop positivistes et désacralisantes, traitant leur objet comme n’importe quel autre objet des sciences humaines », « différents courants d'idées nés au fur et à mesure de la diffusion de la nouvelle religion », « le seul passage du Coran qui donne une véritable définition de l'abrogation est, de l'avis unanime des commentateurs et des spécialistes, le verset 2,106. L'influence du christianisme éthiopien sur le Coran a aussi été reconnue mais reste peu étudiée[281]. Je suis enclin à le penser. De même, les contradictions dans le rapport aux chrétiens ne s'expliquent pas le dans le seul contexte pré-othmanien. Selon d'autres, on reprend presque totalement les choses, et on fait détruire tout ce qui existait antérieurement »[Lesquels ?][173]. Deux graffiti « certainement d'époque islamique » en alphabet sudarabique sont attestés au Yémen[449]. Se basant sur l'absence d'évocation des guerres civiles du début de l'islam (Fitna), Sinai défend que le texte coranique correspond au contexte d'avant 650. Le blog de Sami Aldeeb D'après l'étude d'Asma Hilali[385], il s'avère être un manuel de lecture et d’apprentissage du Coran[386],[387],[388]. Pour Anne-Sylvie Boisliveau, Viviane Comerro a pu « prouver qu’il y a eu « théologisation progressive de l’histoire du texte canonisé » : les informations transmises en Islam à propos de la manière dont le Coran a été rassemblé et fixé ont été rendues conformes au dogme définissant le Coran »[176]. Jusqu'au XIXe siècle, les traductions ayant, pour beaucoup, été des œuvres missionnaires, des traductions anglaises faites par des musulmans sont publiées à partir du début du XXe siècle[103]. ( Déconnexion / L'imprimerie à caractères mobiles apparaît au Proche-Orient sous l'impulsion de l’évêque melkite d'Alep qui installe la première imprimerie en langue arabe à Alep en 702-1711 puis à Choueir[493]. C'est ainsi que les récits traditionnels de la composition du Coran, multiples et souvent contradictoires[119], forment une histoire officielle « devenue quasiment un élément du dogme, au même titre que sa révélation divine ». Ce type de texte avait pour fonction théologique et politique d'assurer une légitimité et une authenticité au texte coranique[177]. Deuxièmement, l'élément biblique fort montre qu'il y avait aussi un contexte chrétien ou juif. « La foi, la loi et le droit public et privé sont extrêmement présents et tirés de l'Ancien Testament, comme d'autres sources juives.» [276]. Au sujet des manuscrits coraniques, Déroche précise que « la possibilité que certains des fragments remontent à la décennie qui s'est écoulée entre le meurtre de ʿUthmān ou même avant - et le début de la domination omeyyade ne peut en aucun cas être exclue, mais nous n'avons pas d'arguments solides - qu'ils soient matériels ou textuels - pour attribuer précisément à cette période l'un des manuscrits ou fragments qui nous sont actuellement connus »[343]. En effet, l'interprétation traditionnelle rentrait en contradiction avec d'autres traditions selon laquelle le Coran a été révélé en 20 ans. De plus en plus d'études mettent en avant le rôle joué par les textes syriaques dans le contexte de l'islam naissant et de leurs possibles influences sur le Coran. Enfin […] certains spécimens (de Sana'a) attestent l'existence d'arrangements différents de celui du Coran actuel dans l'ordonnancement des unités que l'on appellera plus tard « sourates » », « s'interdiraient-ils d'en faire part ? Le fait que la majorité des inscriptions anciennes sont des prières d'invocations illustrerait le fait que le Coran n'avait pas " dans le cœur et la mémoire des croyants" encore la place qu'il occupe actuellement[330]. Le texte fait l'objet de transformation aussi bien dans la forme (répétition, calligraphie...) que dans le sens (usage d'une sourate liée à la pluie pour contrer des pertes sanguines, association de sourates)[92]. Or, « rien ne confirme que le Coran était très connu dans la communauté musulmane avant l'époque marwanide »[172]. Le Coran est divisé en trois sectionsprincipales de longueurs inégales : - la section 1 constitué de la sourate 1 « Al-Fatiha » ; - la section 2 constitué de 111 sourates qui vont de la sourate 2 à la sourate 112 ; - la section 3 constitué des deux dernières sourates : la 113 et la 114. Father Zakaria Shoemaker S.J., « Les vies de Muhammad ». par François Déroche[361], Mehdi Azaiez écrit : « Ce travail tend à démontrer la faiblesse des positions défendant l'idée d'une élaboration tardive du Coran. », « l’idée que nous pouvons réorganiser le Coran, suivant l’ordre chronologique selon lequel le Prophète Muḥammad l’aurait proclamé, est pratiquement un axiome des études coraniques. Elles sont assemblées dans un ordre de longueur assez sensiblement décroissant, et non dans l'ordre chronologique des révélations. En fait c’est juste un découpage du Coran, un hizb fait dans les 10 pages, pour que ce soit plus pratique cofan l’apprentissage, ou même la lecture du Coran quand on se fixe un wird, c’est-à-dire un volume de Coran à lire par jour, généralement ce qui est courant c’est de lire 2 hizb … L'auteur suppose« la présence d'un texte du Coran écrit ou oral antérieur au texte inférieur et qui fait autorité »[385] Néanmoins, pour E. Cellard, " force est de reconnaître que le palimpseste adhère fortement [au concept du Livre Coran tel qu'il est attesté à la fin du VIIe siècle] et que le caractère irrégulier de son écriture ou de sa mise en page, fait en réalité partie de l’identité du muṣḥaf à la fin du VIIe siècle"[389]. Par exemple, le Testament d'Abraham est confirmé comme authentique avec le feuillet d'Abraham du Coran (87, 16-19 et 53, 32-41) alors que les passages violents de la conquête de Madian par les Hébreux dans la Torah (Nombres 31, 1-20) sont corrigés par le Coran (2, 58-60) où il n'est pas question de conquête mais d'installation pacifique[436]. Pour F. Deroche, « Depuis le xixe siècle, les linguistes qui ont analysé le texte ont pris leurs distances avec un point de vue dont le fondement est purement théologique ». Une troisième approche est de considérer, vu le nombre de citations et de réécritures, le Coran comme un lectionnaire réinterprété. », — Le Coran, « Les Signes célestes », LXXXV, 21-22, (ar) البروج. Les références selon lui peuvent être doubles et commencer une double discussion, engageant à la fois le judaïsme rabbinique et le christianisme oriental. Celles-ci peuvent être à but de supplication, apotropaïque, de louange[47].... Ces dernières rejoignent le genre de l’hymne. La datation du Coran qu'ils proposent est rejetée par une majorité de chercheurs [191]. Ainsi, ils ne sont plausibles que si le Coran avait une place omniprésente dans la vie des musulmans. J. 6266 versets dans la version Hafs, utilisée en Egypte et dans la péninsule arabe. Pour Prémare, "La cohésion de l’ensemble est assurée par la rhétorique et la thématique doctrinale. C'est ainsi, que pour Luxenberg, la relecture des mots ambigus (pour les chercheurs et les penseurs musulmans) mène à réinterpréter la sourate al-Kawtar comme une « réminiscence de la première épître de saint Pierre 5, 8-9 »[313]. Afin de structurer l'usage de ce principe, l'imam Ash-Shâfi'î (VIIIe-IXe siècle) rédigea le plus ancien ouvrage de méthode jurisprudentielle conservé [Note 26],[112]. Plusieurs auteurs du IXe siècle, comme Al-Gâhiz, ont ainsi défendu la « suprématie de la langue arabe »[73]. Des inscriptions retrouvées à Najran (sud de l'Arabie) dans un contexte chrétien en écriture arabe archaïque et datant de la fin du Ve siècle montrent une certaine diffusion de cet alphabet[446]. Pour Amir Moezzi, « cette théorie de la falsification du Coran est appuyée par un grand nombre d’orientalistes qui, se servant de sources sunnites comme chiites, ont montré que pendant les trois ou quatre premiers siècles de l’islam, plusieurs Corans, de forme et de contenu différents, ont circulé sur les terres musulmanes »[152].
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