12 Fév caste esclave mali
Les sociétés du Mandé étaient initialement divisée en familles ou en clans. Selon le chercheur Tal Tamari, la caste en tant qu'institution officielle aurait émergé au moment du conflit entre Soundiata Keïta, le fondateur de l'empire du Mali, au XIIIe siècle, et Soumaoro Kanté, son adversaire sosso, qui aboutira à la défaite de ce dernier[3]. De nos jours, tous les patronymes se retrouvent dans toutes les castes, à l'exception des Kouyaté, qui sont généralement griots, des Kanté souvent forgerons. VIVE L'EGALITE Répondre + 0 - 0 Dans nos villages, il y a d'enfants dont leur père est soit un noble, soit un homme de caste ou esclave, l'enfant qui ne sera JAMAIS RECONNU par son père biologique. Aujourd'hui, le pouvoir est souvent entre leurs mains (pouvoirs politique, économique, religieux). Ces derniers sont, à leur tour, subdivisés en 2 groupes : les Horon et les Nyamakalan. Le royaume du Tekrour, fondé au IXe siècle, entre la vallée du Sénégal et le Fouta-Toro, est à peu près contemporain de l'empire du Ghana à son apogée[1]. Si vous êtes originaire du Sénégal ou du Mali par exemple, le système des castes ne doit pas vous être inconnu : un tel ne peut pas se marier avec un tel car lui c’est un noble et elle une esclave et vice versa. Les systèmes de castes en Afrique reposent le plus souvent sur l’endogamie, le statut hiérarchique, des emplois hérités[4] (castes de forgerons, tisserands, griots…), l’appartenance à la naissance et les contraintes imposées en matière de commensalité. Dans notre émission, nos Observateurs Diaguily Maro Kanouté et Sekhou Traoré dénoncent une tradition ancienne d’asservissement d’une partie de la population dans cette région sahélienne du Mali. Quand on parle d’esclavage, les gens pensent à la “traite”, mais personne n’ose dénoncer l’esclavage par ascendance, qui n’est pas bon pour l’image du Mali. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Ces clans ont été répertoriés en 1236 dans la charte dite de Kurukan Fuga, ou du Manden, établie par le roi Soundjata Keïta et un collège de généraux, de sages et de hauts dignitaires de l’empire[2]. 5-2- Komo xobonto (esclaves achetés) Les caractéristiques des systèmes de castes en Afrique varient selon les groupes ethniques. Soit tu accepte ta condition d’esclave, ta condition de niamakala, c’est-à-dire ta condition d’homme de caste inférieure ou alors tu es banni, isolé et méprisé par la Société. Les castes en Afrique sont une forme de stratification sociale que l’on retrouve dans plusieurs groupes ethniques en Afrique de l'Ouest et au Sahel.. Les caractéristiques des systèmes de castes en Afrique varient selon les groupes ethniques. Les limitations au respect des obligations de l’islam édictées aux descendants d’esclaves ou bien l’exclusion matrimoniale qui les transforment en « quasi caste » ne peuvent s’expliquer qu’en mettant en rapport les énoncés attribuant une « infidélité permanente » (Scheele 2012) et … Les castes en Afrique sont une forme de stratification sociale que l’on retrouve dans plusieurs groupes ethniques en Afrique de l'Ouest et au Sahel. Des dizaines d’ethnies sont encore organisées en castes : parmi elles, les Mandingues, les Soninké, les Wolofs, les Peuls, les Toucouleurs, les Songhaï, les Sénéfous, les Dogons, les Touaregs et les Maures, présents principalement au Mali, au Sénégal, en Guinée, au Burkina Faso, en Mauritanie, en Gambie, en Guinée-Bissau, en Côte d'Ivoire (nord), au Cameroun (extrême-nord) et au Sierra Leone. Une exception : il arrive qu'un maître épouse sa captive, pour en avoir des enfants qui seront libres, la mère sera affranchie par ce fait, mais si l'union est stérile, la femme demeure dans sa condition servile. Opposés au système des castes, les membres de la confrérie soufie Layeniyya au Sénégal prennent tous « Laye » comme nom pour ne pas avoir à recourir à leur patronyme, qui trahirait leur caste. On peut les appeler les Fulɓe aynaaɓe (Peuls éleveurs). à l'origine un mélange d'ethnies. Ce sont des Hommes de caste qui ont chacun un rôle socialement défini. sont aussi appelés gens de caste ou castés[3]. Le chef du village, Ibrahima Ly, tout de bleu vêtu et confortablement assis sur une chaise de plastique, secoue la tête avant de prendre la parole : « Ces propos ont bouleversé tout le village. Si vous disposez d'ouvrages ou d'articles de référence ou si vous connaissez des sites web de qualité traitant du thème abordé ici, merci de compléter l'article en donnant les références utiles à sa vérifiabilité et en les liant à la section « Notes et références ». Le Mali et la Mauritanie pratiquent encore l'esclavage de descendance ou l'esclavage dit « de caste » - qui transmet le statut d'esclave de génération en génération. enad) : forgerons (en fait plus généralement les artisans) noirs ; les hommes du pouvoir (les chefs et leurs notabilités) ; les « hommes de caste » : bouchers, tisserands, forgerons, potiers, griots, coiffeurs traditionnels (barbiers), cordonniers, puisatiers et les esclaves. L'esclavage a été officiellement aboli au Mali en 1905, pendant la période coloniale, et la Constitution malienne déclare que tous les Maliens naissent libres et égaux. Les Garankés sont, à l'origine, des maroquiniers, bottiers, cordonniers. Au mali d'après certains noms de famille, il est possible de définir le caste. Les hommes de caste s'occupent de distraire et de satisfaire les besoins matériels. Les castes au Mali, comme dans beaucoup de sociétés d'Afrique de l'ouest (Guinée, Sénégal, Burkina...), correspondent à une stratification sociale encore actuelle dont l'origine remonte à l'Empire du Mali. La passionaria gauchiste antiblanche Assa Traore ose dénoncer l’esclavage supposément pratiqué par ces sales Blancs. Dans cette zone persiste une certaine forme d'esclavage, et ceux qui tentent de la combattre sont régulièrement victimes de violences. Mais dans certains villages du nord de la région de Kayes, les descendants d'esclaves sont toujours confrontés à … « Je ne suis pas votre esclave ». Des dizaines d’ethnies sont encore organisées en castes : parmi elles, les Mandingues, les Soninké, les Wolofs, les Peuls, les Toucouleurs, les Songhaï, les Sénéfous, les Dogons, les Touaregs et les Maures, présents principalement au Mali, au Sénégal, en Guinée, au Burkina Faso, en Mauritanie, en Gambie, en Guinée-Bissau, en Côte d'Ivoire (nord), au Cameroun (extrême-nord) et au Sierra Leone . Dans les villes, il existe deux grandes classes sociales, qui ont toutefois tendance à disparaître : - Les nobles ou rimɓe, la plupart de patronymes Kâ-Sow-Bâ: Dans le Fouta Toro, les rimɓe (sing. Tout le monde a l’air de trouver ça normal. Une conception qui a résisté au temps. Si la société touarègue est hiérarchisée, sa structure ne s'apparente pas aux hiérarchies figées occidentales. L’esclavage a été aboli au Mali en 1905 pendant la période coloniale, de même que dans toute l’Afrique occidentale française. 5-1-Komo reganto (esclaves capturés) Ils étaient, selon A. K. Tandian, des hommes libres qui ont été réduits à l’esclavage à la suite d’une capture. Nobles, griots, forgerons et esclaves, les castes africaines nourrissent, dans l'Ouest du continent, de séculaires incompatibilités maritales. Les patronymes les plus fréquents chez les Garankés sont Simaga, Saké. Ces mots peuvent suffire à déchaîner la haine et la violence dans certains villages de la région de Kayes, dans le sud-ouest du Mali, où « l’esclavage par ascendance » continue de se pratiquer, et condamne des personnes à être considérées inférieures par d’autres. Encore au 21è siècle au Mali, nous assistons à l’échec de nombreux projet de mariage pour cause les parents refusent le mariage entre la caste et le noble. Les patronymes les plus fréquents chez les Horon sont Traoré, Keïta, Diallo, Diarra , Sidibé, Sangaré, Cissé, Bathily, Sanogo, Touré. L’esclavage a été officiellement aboli au Mali en 1905, […] Quand on entend « caste » on pense souvent à l’Inde alors que le système de castes est ancré dans les traditions africaines. Tout le monde peut être torobes comme exemple un, sa structure ne s'apparente pas aux hiérarchies figées occidentales. - Les "non nobles" ou ñeeñɓe (sing. On est maître de l’esclave, mais pas du sac qu’il porte. Des La dernière modification de cette page a été faite le 13 septembre 2020 à 21:52. Ainsi, il est toujours très mal vu pour un « horon » (noble) de devenir chanteur, métier réservé aux djeli. Les esclaves exécutent les travaux les plus pénibles. Le terme dimo désigne bien "noble". Selon eux, la caste inférieure dite des « esclaves » tente de s’organiser pour lutter contre leurs « … Ces trois castes sont appelées Horon par opposition aux castes des Nyamakalan. " La problématique des castes au Sénégal ". En quoi le sang d’un noble ne doit pas se mélanger à celui d’un d’esclave, ou d’homme de caste ? Inaden (Inhadan) (sg. Par ailleurs, les mariages intercastes, notamment entre horon et nyamakalan, sont très rares et mal acceptés. Toutefois, il est très mal vu pour un horon (noble) de devenir chanteur, métier réservé aux djeli. Les Nyamakalan (les griots, forgerons, cordonniers, bûcherons, etc.) La discrimination fondée sur la caste des esclaves n'est pas courante chez les Yoruba ou les Haoussa, les deux autres grands groupes ethniques du Nigeria. https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Castes_au_Mali&oldid=174691721, Portail:Sciences humaines et sociales/Articles liés, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence. Presque partout en Afrique de l'ouest, le statut général et la vie quotidienne du forgeron présentent des caractères spécifiques comparés à ceux des autres travailleurs ; ils forment généralement des groupes sociaux endogames[8]. Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Les jiyaaɓe, en bas de l'échelle sociale, ne peuvent se marier avec aucune autre caste... L'ensemble comporte de nombreux homonymes suivant les parlers locaux ainsi que des articulations intercastes, mais relèvent toujours des mêmes distinctions sociales. Comme en Inde, le système des castes n’a plus d’existence officielle en Afrique, mais leur hiérarchie demeure très présente dans beaucoup de sociétés africaines. Les nyamakalan (les griots, forgerons, cordonniers, bûcherons, etc...) sont à proprement parler les gens de caste ou castés[6]. The nomads fall into three subgroups: Tuaregs (1.7% of the population), … Qui fut gouverneur de cette ville et bien … Allez demander si nous sommes des “maccubés” (membres de la caste des esclaves) ». Dans le but de sauvegarder la pureté sanguine (yéréwoloya), le mariage avec des castés leur est formellement interdit. Au Sénégal, sans être rigoureusement un interdit, il existe un tel ostracisme qu'il est pratiquement impossible à un homme d'épouser une femme de caste inférieure sans risquer de déchoir et de se retrouver mis au ban de la société. Efectivement,le mali a besoin des gens comme lui. C'est le travail qui anoblit Il existe trois grandes catégories sociales : Traditionnellement, les Inhadhen sont classifiés essentiellement suivant leur savoir-faire technique et la tribu ou fraction à laquelle ils sont rattachés. Les Komo étaient chargés d’exécuter les tâches les plus difficiles de leur maître et ils pouvaient à tout moment faire l’objet d’une vente. En certains endroits de l'Afrique subsaharienne, les forgerons jouissent d’une réputation pratiquement divine.
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