découpage du coran
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découpage du coran

12 Fév découpage du coran

Concernant le contenu, le thème de l'inimitabilité du Coran est évoqué en lien avec l'histoire de Loth par Geneviève Gobillot pour qui la vérifiabilité est un aspect de la rhétorique du Coran[Note 19]. Celui-ci, conseillé par ‘Umar[124] qu'effraie la mort (au cours de la bataille d'’al-‘Aqrabā en 633[119]), de personnes connaissant par cœur l'intégralité du texte, charge Zayd ibn Thâbit, qui avait été scribe de Mahomet de préparer une copie du texte coranique sur des feuillets (Suhuf). Normalement dans le Coran ces divisions sont indiqué, donc si tu veux lire le Coran en un mois tu tu fais 1djuz (donc 2 … La tradition musulmane elle-même reconnait un nombre invraisemblable de versions coraniques, une trentaine au moins (comme le figure l’infographie ci-dessous intitulée « L’Histoire du Coran »), dont seules quelques unes seraient « canoniques » (les fameuses « lectures autorisées », 7, ou 10 ou plus) : Il n’en est donc que plus urgent de parvenir à publier enfin une édition critique du Coran, qui recenserait les différents Corans existants, en comparerait les variantes dans leurs structures, leurs vocalisations (ou lectures, selon la tradition islamique des qira’at) et leurs contenus, jusqu’aux recueils du texte coranique les plus anciens dont on dispose, y compris les recueils fragmentaires de manuscrits des VII, VIII et IXèmes siècles (les premiers recueils quasi complets dont on dispose datent du VIIIeème ou IXème siècle[2] – et le processus de « canonisation » aurait été arrêté au Xème), comme s’y attèle le projet inter-universitaire Corpus Coranicum depuis 2007 (http://www.corpuscoranicum.de). La diffusion majoritaire aujourd'hui de la lecture dite de Hafs date du XVIe siècle et de l'empire Ottoman et est accentuée par l'impression d'une édition sur ordre du roi Fouad en 1923[107]. L'auteur voit ainsi dans l'ajout de l'impératif "dis !" Dans le Coran, ne se trouve que 35 noms de personnages humains en majorité bibliques : 6 personnages (Abu Lahab, Ahmed (identifié à Mahomet), Dhû-l-Qarnayn, Muhammad (Mahomet), Tubbaʿ et Zayd), 5 prophètes arabes (Hûd, Idris, Luqman, Sâlih et Shuʿayb) et 24 personnages bibliques[34]. Ceux-ci son "trop massif pour être dus au hasard". Pour François Déroche, les différents copistes ont travaillé chacun suivant leurs habitudes ou traditions quant à l'orthographe de certains mots ou à la présence de la basmalla dans le texte. Van Rompaey & C. Brouwer (Eds.). L'extrapolation est un procédé déductif utilisé en sciences historiques. Héritier du réformisme du XIXe siècle, ce courant peut être considéré comme « moderniste ». François Déroche « Chapitre IV - La transmission du texte », dans, Mustafa Shah, "The Corpus of Qur’anic Readings (qirāʾāt): History, Synthesis, and Authentication" dans "The Oxford Handbook of Qur'anic Studies", p.198, 2020. Déroche, François. La question du contexte du Coran pose de nombreuses questions, en particulier théologiques. Par ailleurs, Mustafa Shah a souligné l'importance de l'utilisation de lectures non canoniques (qirāʾāt shādhdha) dans les discussions juridiques classiques, impliquant leur pertinence en tant que sources. « La « vulgate ‘uthmānienne » en revanche, soutenue par l’autorité califienne — par ‘Uthmān d’abord, puis par les Omeyyades et les Abbassides, contrôlée et éditée sur la durée, a débouché sur un texte stable dont les manuscrits coraniques contemporains du parisino-petropolitanus contiennent les éléments fondamentaux »[121]. Il reconnait plutôt une structure non linéaire que l'on appelle la « rhétorique sémitique ». Van Reeth, « Les courants judéo-chrétiens et chrétiens orientaux de l'Antiquité tardive », . Le Coran est divisé en chapitres, appelés « sourates », au nombre de 114, dont la première est appelée Al Fatiha (parfois traduite par « la liminaire », « le prologue », « l'ouverture », ou encore « la mère du livre »). . Au-delà de l'aspect essentialiste de cette thèse, "Les tentatives d'atténuer la signification de l'érudition philologique islamique classique privent l'étude des premières stratégies exégétiques d'un contexte important". Les parties les plus altérées du Coran, pour les chiites, sont celles qui touchent à la famille directe de Mahomet, qui selon certains hadiths, sont avec le Coran, ce que Mahomet a appelé les « objets précieux »[156]. L'auteur insiste sur l'originalité du terme qui « n'est pas attesté avant le Coran lui-même » et qui renvoie au « titre "propre" de la récitation (arabe) du Livre céleste contenant la Parole de Dieu [...] une récitation donnée par Dieu à Mahomet, tout comme les précédentes écritures avaient été données à d'autres prophètes pour qu'ils les récitent. La mise en place de cette doctrine de non-création entraîna celle de l'éternité du Coran[55],[Note 15]. Les traditions islamiques ont donc formé un récit et un contexte[251],[Note 56]. Sayf et Ibn Chabba évoquent un travail de compilation à Médine sous le règne d'Othman mais des destructions de documents sont attestées jusqu'à la fin du VIIe siècle[175]. Toto St Radik. Des auteurs sunnites critiquèrent l'authenticité de la version uthmanienne. Cette approche défend une vision de la mise en place du Coran proche des traditions musulmanes, avec une évacuation du surnaturel. Pour ce qui est des sourates 1 à 70 qui représentent plus du 9/10e de la totalité du Coran, seule la sourate 55 (Le Miséricordieux) ne contient aucun verset renvoyant explicitement ou implicitement au Prophète[38]. Grande mosquée Cheikh Zayed à Abu Dhabi. Il remarquait les similarités entre le Coran et le christianisme primitif, en particulier les courants nazaréens et ébionites, et s’en servit pour rappeler aux chrétiens de son époque les origines juives du christianisme et appeler à la tolérance. Dans certains cas[Note 57], le Coran lui-même peut transmettre des informations sur son contexte d'origine[256]. Two ‘Ḥijāzī’ Fragments of the Qurʾan and Their Variants, or: When Did the Shawādhdh Become Shādhdh?. Ces traditions sont nées après la canonisation du Coran lorsqu'il est devenu inconcevable qu'il ait évolué[169]. « Il est significatif de constater qu'un certain nombre de données reconnues comme étant typiquement chi'ites […] ont été pourtant transmises par de prestigieux auteurs sunnites : […] répression et massacre des membres éminents de la Famille prophétique par le pouvoir califal, etc. M. Debié, « Les apocalypses syriaques », . Elle porte les mêmes défauts que celle de Robertus Retenensis[480]. D'autres termes sont aussi utilisés dans le Coran pour s'auto-désigner. » et le « pourquoi ? ( Déconnexion /  Les références selon lui peuvent être doubles et commencer une double discussion, engageant à la fois le judaïsme rabbinique et le christianisme oriental. Arkoun évoque des personnes « étranger[e]s aux raisonnements et à l'écriture critiques des historiens[Note 35],[195]. L'objectif est de repositionner ces emprunts dans leur contexte politique et socioculturel, à la lumière de tous les matériaux disponibles : les textes, l'épigraphie, l'archéologie, la linguistique et l'histoire même de ces termes qui ont été très peu étudiés pour eux-mêmes. Des listes contradictoires sont, en effet, défendues jusqu'au XVIe siècle[21]. », « En fait Nöldeke ne cache pas sa dépendance envers des éléments de la Sīra qu’il juge historiques ». Siret : 829 435 924 00024, La tradition orale magique des origines de l’islam, Effondrement de l’islam et conversions massives au christianisme, Réécriture de l’histoire par la tradition islamique, http://www.islamic-awareness.org/Quran/Text/Mss/soth.html, modifications et corrections subies par certains manuscrits très anciens, http://corpus.ihrim.huma-num.fr/coran12-21/fr/presentation, Réécriture de l'histoire par la tradition islamique, Follow Jésus ou Mohamed on WordPress.com, Union des Nords Africains Chrétiens de France, Forum des ex-musulmans orthodoxes (islam la), La tradition musulmane : l'histoire à rebours. Le texte aurait alors été modifié et réinterprété par « une communauté de lecteurs postérieure »[427]. plus sobre et relâchée », « prend soin de ne jamais utiliser ce terme à connotation théologique », « le parallélisme, quand des termes en relation sont disposés selon un même ordre : par exemple AB/A’B’ », « la composition spéculaire, quand les termes en relation se présentent en ordre inversé : AB/B’A’ », « la composition concentrique, lorsqu’un élément central vient s’intercaler entre les deux versants de la construction spéculaire (ABC/x/C’B’A’). Pourtant, une pensée critique se développe chez des penseurs musulmans (Khalafallâh, Azaiez, Arkoun...). Ainsi en lisant un jouz par jour, la lecture du Coran s'achéve en 1 mois. Au XIIème siècle circulait encore dans l’Espagne musulmane un Coran présentant un découpage en 124 sourates, différent du découpage en 114 que présente l’édition du Caire de 1924, dite « canonique ». Le Coran modifie la lettre de la Torah, pour en exclure l'idée de peuple élu exclusif. Ainsi, les traditions fournissent plusieurs récits divergents autours de la collecte du Coran[267]. Cette datation est défendue par Marijn van Putten. Pour Boisliveau, le terme qurʾān contient les idées d'oralité et de transmission. Au sujet des manuscrits coraniques, Déroche précise que « la possibilité que certains des fragments remontent à la décennie qui s'est écoulée entre le meurtre de ʿUthmān ou même avant - et le début de la domination omeyyade ne peut en aucun cas être exclue, mais nous n'avons pas d'arguments solides - qu'ils soient matériels ou textuels - pour attribuer précisément à cette période l'un des manuscrits ou fragments qui nous sont actuellement connus »[343]. Pour certains exégètes musulmans minoritaires, par exemple, la sourate 102 est médinoise. Pour autant, « il ne faut pas mêler tous ces extraits du Coran comme étant l'expression de divergences et différences notables du Coran »[335]. Forum des ex-musulmans orthodoxes (islam la) Chaque sourate a un titre numéroté en chiffres romains : Azoara prima (Sourate 1), Azoara II (Sourate 2), Azoara III (Sourate 3), etc., jusqu’à la sourate 124 [CXXIIII dans le texte étudié, en page 188], contrairement à la version canonique du Coran actuel, à 114 sourates. Khalafallâh distingue, au sein du genre narratif, plusieurs genres de récits[50]. Elle reflète alors « différents courants d'idées nés au fur et à mesure de la diffusion de la nouvelle religion ». octobre 2019 : vient d’être mis en ligne le site issu de l’initiative inter-universitaire « Coran 12-21 » qui permet de comparer différentes traductions du Coran, dont celle de Pierre le Vénérable : » Et en conclusion de son analyse, elle dit « pour finir c'est donc incontestablement le rationaliste Abu Muslim Ibn Bahr qui a le mieux saisi la question de l'abrogation des Écritures antérieures par le Coran puisque, selon lui, ce n'est pas la totalité de la Bible qui est ainsi abrogée, mais quelques passages bien précis[116] ». Certains auteurs, même des chercheurs, appliquent ce principe aux personnages coraniques alors que, pour l'auteur, « le Coran rapporte le péché d’Adam, de Moïse, de David, et les fautes de Muhammad »[35]. Thèse de doctorat en Langues et lettres, université catholique de Louvain, Louvain-la-Neuve, 2015. Pfander (Jay Smith) Les réformes d'Abd al-Malik ne sont pourtant pas appliquées généralement. La question se pose : pourquoi y-a-t-il 124 sourates au lieu de 114 ? Ibn Saad associe une « collecte de feuille » au calife Omar et évoque l'existence de plusieurs corpus sous Abd el-Malik. ». Épilogue : voilà, au passage, de quoi ruiner tous les savants calculs des amateurs de « miracles numérologiques » du Coran… On trouve en effet de plus en plus sur la toile des affirmations confinant au délire, visant à prouver que le Coran serait « miraculeux » en raison de coïncidences de calculs fondés, entre autres, sur le découpage du texte coranique selon le modèle des sourates « canoniques » (voir par exemple les fantaisies d’Harun Yahya, spécialiste du genre, sur le nombre 19 dans le Coran). Certains y ont vu des courants minoritaires du judaïsme ou même du judéo-christianisme, ce qui expliquerait les liens avec la Didascalie des apôtres. ), et al. », que la tradition associe à la lecture et à la proclamation du Coran[101]. ), Tesei, T. La dernière, en l'occurrence une double révision, est celle qui eut lieu l'année de son décès[124],[127]. Certains penseurs musulmans considèrent qu'un Coran traduit n'est plus la parole de Dieu[474]. Remarquant des orthographes communes parmi 14 manuscrits anciens du Coran, il conclut sur l'existence d'un archétype écrit et qu'il semble " improbable que cet archétype écrit ait été normalisé beaucoup plus tard que l'époque du règne de Uthmān (24–34 H.)." Le calendrier musulman (ou islamique), auquel nous allons nous intéresser dans cette fiche étant à vocation religieuse nous allons nous pencher sur un brin d'histoire directement lié à sa naissance : la vie du prophète Mahomet. Bien que celles-ci correspondent généralement à des rimes, certaines hésitations peuvent exister. C’est tout un mouvement révisionniste largement répandu, qui, du fait de ces résultats récents de la recherche se trouve complètement dépassé[340], à l'image de John Wansbrough ou Patricia Crone et Michael Cook qui avaient suggéré qu’il « n’existait aucune indication de l’existence de corans avant la fin du Ier/VIIe siècle. Cette traduction latine servira de base aux traductions italiennes d'Arrivabene (1547), allemande de Salomon Schweigger (1616), et néerlandaise en 1641, traductions qui restent avant tout une réfutation de l'islam ou ont pour objectif de favoriser le commerce avec les pays arabes[479]. Al Masih Pour cet auteur, « Lorsque l’on analyse les points de vue traditionnels, on y distingue une volonté collective tenace, dont nous pouvons observer le cheminement de ‘Uthmān à al-Bukhārī, en faveur d’une simplification de la situation en ce qui concerne le Coran, ou pour être plus précis, en faveur d’un texte légitimement unique »[121]. Au lieu d'une transmission orale du texte, cet archétype aurait été recopié depuis un manuscrit[290]. Selon Moezzi, le récit sunnite, devenue par la suite « orthodoxe », est aussi dépassé par la recherche critique, qui a montré comment le Coran et les Hadiths n’ont été séparés que progressivement, que le Coran montre un travail rédactionnel, que la Vulgate mit plusieurs siècles à être acceptée par tous les musulmans[186]. Pour les « Gens de l'Unicité divine », cette doctrine entraîne le risque d'association et de multiplicité en Dieu[62]. Emran Al Badawe, regrette que ces études hyper critiques « ont une tendance polémique à retirer à l'Islam sa force créative et le réduire à des débuts hérétiques, c'est à dire illégitimes »[395]. En 2019, Shoemaker rappelle qu’une durée courte ne peut servir à exclure, par principe, des changements au cours une transmission orale de traditions[183]. L'archange Gabriel (Jibrïl en arabe) apparaît, et lui communique les premiers versets du Coran[125] : « Lis ! Cette doctrine mène vers une approche plus secrète de la lecture coranique dans le chiisme. Pour Déroche, « Lorsque l'on analyse les points de vue traditionnels, on y distingue une volonté collective tenace, dont nous pouvons observer le cheminement de ‘Uthmān à al-Bukhāri, en faveur d'une simplification de la situation en ce qui concerne le Coran, ou pour être plus précis, en faveur d'un texte légitimement unique »[118]. Ceci, non pas pour la cautionner, mais afin didentifier avec rigueur et précision la mise en œuvre des mécanismes interprétatifs et ainsi établir une méthodologie à même de déterminer le Sens littéral du Coran de manière non-interprétative et non-her… S'appuyant sur une recherche de Luxenberg, Gilliot traduit ce terme par « élucidé »/ « rendu clair ». En restituant diacritique et vocalisation, « on peut admettre que le texte conservé dans les manuscrits les plus anciens, à une exception notable, correspond à celui de ‘Uthmān ». Il est désormais acquis, par l’examen des plus anciens manuscrits du Coran, que la plus ancienne mise par écrit date d'avant le Ier/VIIe siècle. Un tel projet, jamais entrepris jusqu’ à présent, est d’une nature d’autant plus titanesque qu’il devrait aussi rendre compte des modifications et corrections subies par certains manuscrits très anciens, dont certains, grattés, lavés et réécrits, peuvent ainsi présenter plusieurs versions différentes du texte coranique selon que l’on considère leur couche supérieure de rédaction, directement visible, et leurs couches inférieures (parfois visibles à la loupe, et retrouvées grâce aux éclairages en lumière infrarouge ou ultraviolette). Arabe préislamique, arabe coranique, arabe classique: un continuum?. Marianna Klar prend exemple de l'essai de Kevin van Bladel en 2008 et de Tommaso Tesei en 2014 sur le récit coranique de. À propos du premier terme, « clair », la racine byn du mot mubīn « renvoie au sens d'expliquer, de clarifier. [...] Il est également assez clair qu'il y avait un troisième contexte, celui de la religion arabe traditionnelle. — « Les plus anciens feuillets coraniques conservés », sur BnF[Note 84]. cf : H. Munt, "The arabian context of the Quran", C'est, par exemple, le cas des études de P. Crone qui, pour H. Munt, a démontré que les. Il est employé dans trois situations et « désigne ce qui, du Coran, est récité et transmis par Dieu […] ce qui, du Coran, est récité et transmis par Mahomet, […] une récitation liturgique ». Reuven Firestone explique de son côté que les nouvelles écritures doivent démontrer leur légitimité en particulier par rapport aux écritures antérieures et à la pratique religieuse. Mais il vous éprouve dans ce qu’il vous a donné : Surpassez-vous dans les bonnes œuvres. « Le changement de locuteur dans un verset […] pourrait être l'indice d'anciens raboutages datant de l'époque où le texte fut composé […]. J.-C. est attesté le plus ancien texte en langue arabe, une stèle funéraire de ‘Ijl. Wassim Ahmed. Aussi, les chercheurs soutiennent que ces récits ont été "triées et réinterprétées, dans un processus de reconstruction de la mémoire"[262]. La version traduite par Muhammad Taqi-ud-Din al-Hilali (en) et Muhammad Muhsin Khant est, grâce aux soutien de l'Arabie saoudite, la plus répandue[103]. L'étude du Coran, possédant plus de 6 000 versets[Note 23], a donné naissance aux sciences coraniques qui consistent non seulement en sa mémorisation mais aussi dans la connaissance des clés de lecture du texte et en son exégèse. Se basant sur deux critères (forme de l’article et forme dérivée du verbe), Ch. Michel Cuypers et Geneviève Gobillot; Idées reçues, le Coran, Éditions Le Cavalier Bleu, Paris, août 2007. Les récits autours de la transmission du Coran montrent sont une rétroprojection sur le VIIe siècle d'une vision plus tardive[172]. Le Coran a originellement été écrit en arabe, langue utilisée dans la péninsule Arabique au temps de Mahomet. Ainsi, le verset dit de la lumière (verset 35, sourate 24) a fait l'objet d'une interprétation philosophique par Ibn Sīnā, d'une interprétation symbolique par Gazālī et une dernière soufie par Ibnʿ Arabī[99]. J.-C.] n’a été découverte jusqu’à présent en Arabie », « Les systèmes graphiques utilisés dans la péninsule Arabique avant l'Islam étaient trop défectifs pour autoriser la lecture de textes dont le contenu n’était pas connu "à l'avance" », « le Coran n’a [donc] pris naissance ni à La Mecque, ni à Médine », « architecture, parfois très élaborée et même sophistiquée, parfois La première traduction considérée comme à peu près fiable du Coran en langue occidentale (Latin) est celle de Louis Marracci à la fin du XVIIe siècle, traduction reprise par Antoine Galland (travail de 1709 à 1712, non publié) et Reiniccius en 1721[481]. Régis Blachère, Claude Gilliot, « Coran (al-Quran) ». Les conditions de la mise par écrit puis de la fixation canonique du texte que la tradition fait remonter au troisième calife, Uthmān, font toujours l'objet de recherches et de débats parmi les exégètes et historiens du XXIe siècle. D’autres[209],[216],[217] contestent cette hypothèse vu qu’elle repose sur des extrapolations[Note 41],[Note 42] et achoppe en l'absence de preuve manuscrite[Note 43]. Cette doctrine ne reçut une « consécration califale officielle » qu'au XIe siècle lors de la lecture de la Qadiriyya[56],[Note 16]. chemin ouest. En effet, d'après les sources musulmanes elles-mêmes, seules deux personnes supposées connaître le Coran sont mortes durant cette bataille. Elles sont brèves, semble issues de proclamations oraculaires (ce qui ne signifie pas, pour autant, qu’elles en sont des enregistrements), elles contiennent de nombreux. Les bases du dogme sont présentes dans le texte coranique où plusieurs versets évoquent l'incapacité des hommes à frustrer la volonté de Dieu[71]. Le texte du Coran fait référence à — et cite implicitement ou explicitement — un large éventail de textes antérieurs. Ce scepticisme a été rejeté par des spécialistes plus modérés à l’image de Régis Blachère qui affirme qu’il « est impossible de mettre en doute la représentativité de l’ensemble du corpus »[207]. Copiées sur parchemin dans un format vertical, ces pages de Coran appartiennent à un ensemble d'une soixantaine de feuillets considéré comme le plus ancien exemplaire actuellement conservé. "c’est vraisemblablement la tradition qui les a appelés respectivement āya et sūra" [1]. Ces sourates sont elles-mêmes composées de versets nommés āyāt (pluriel de l'arabe āyah, qui signifie « preuve », mais également « signe », et que l'on retrouve notamment dans le mot ayatollah). A peine est-elle sortie récemment de l’oubli à l’occasion des polémiques autour des « caricatures de Mahomet », car le volume, conservé à la Bibliothèque Nationale de France en contient toujours une de toutes premières de l’histoire…. Après la mort du Prophète. Or, cette interprétation ne repose que sur les textes musulmans postérieurs aux événements qu'ils décrivent. Sur le moment inaugural de la révélation, la question n'est pas claire. Liste de traductions non francophones notables, Le créé et l'incréé ou la structuration théologique, Usages talismaniques et magiques du Coran, Interprétations du Coran et sciences coraniques, L'exégèse coranique sunnite et les "lectures" du Coran, La transmission du Coran d'après les traditions musulmanes, Compilation du texte coranique sous Abû Bakr, le premier calife, Universalisation des copies sous Othmân, troisième calife, Guerres civiles et accusations de falsifications du Coran, Vers un texte canonique : la finalisation omeyyade du texte, Recherches autour des récits traditionnels, Place du Coran dans la langue et littérature arabe ancienne, Place du Coran dans la littérature de l'Antiquité tardive, Le Coran et les débuts de l'islam : contexte historique et géographique, Le Coran et les influences des religions de l'Antiquité tardive, Études sur la chronologie de l'élaboration du texte, Les plus anciens manuscrits coraniques attestés, Arabe préislamique, coranique et classique, Emprunts coraniques à des langues non arabes, La rhétorique sémitique et la cohérence du texte final, Les problèmes posés par la traduction du Coran, Études coranique, essais et ouvrages religieux, « désigne ce qui, du Coran, est récité et transmis par Dieu […] ce qui, du Coran, est récité et transmis par Mahomet, […] une récitation liturgique », « si la langue arabe avait emprunté directement le mot syriaque (qeryānā), elle lui aurait vraisemblablement donné le schème de nom d’action fi’lān, soit qiryān, plus proche du mot syriaque », « inspiré par les termes proches qui en syriaque ou en hébreu signifient "récitation d’une Écriture sainte" », « faire penser aux récitations pratiquées par les communautés juives ou chrétiennes », « connotation de sacré, de religieux, d’élément lié à Dieu et donc d’élément possédant mystère et autorité », « 22 % des 926 groupes de fragments étudiés présentent un ordre de succession de sourates complètement différent de l'ordre connu. Éléonore Cellard, "Hilali Asma: The Sanaa Palimpsest. Rudi Paret, "Der Koran. De même, Chabbi a particulièrement étudié ces questions pour les personnages bibliques, comme Gabriel, le Gabriel coranique étant très éloigné du Gabriel des traditions musulmane[36] ou Ismaël qui a fait l’objet d’une construction postérieure au texte coranique[37]. Pour Rippin, l'accent mis sur les méthodes traditionnelles d'analyse historique-philologique du Coran ne pouvait donner que des valeurs approximatives et spéculatives de la signification originale du texte. On notera aussi les travaux de Gabriel Said Reynolds[394]. Cela n'a pas empêché les musulmans de créer des traditions très détaillées sur ce contexte. Selon Moezzi, « 22 % des 926 groupes de fragments étudiés présentent un ordre de succession de sourates complètement différent de l'ordre connu. Forum Jésus le Messie Néanmoins, les recherches permettent d'inclure l'Arabie préislamique dans le contexte de l'Antiquité tardive[252],[253]. Cette division est en réalité moins géographique que temporelle. Arthur Jeffery, en 1938, effectue en une synthèse des travaux des savants musulmans (principalement Al-Ǧawālīqī, m1145 et Al Suyuti) et des islamologues (en particulier A. Geiger, Rudolf Dvorak, T. Nöldeke) et établit une liste de 275 mots d’origine étrangère dans le Coran[414]. de Prémare, Alfred-Louis. Par ailleurs, pour expliquer pourquoi les premiers commentateurs arabes du Coran à partir du IIe siècle de l'hégire semblaient ignorer la rhétorique sémitique, Michel Cuypers suggère la perte de la connaissance de ce procédé à cette même époque, la rhétorique hellénistique tardive (rhétorique grecque) ayant remplacé la rhétorique sémitique[462]. Selon la religion musulmane, le Coran, parole de Dieu, est, par dogme, incréé, éternel et inimitable. La première traduction en français est L'Alcoran de Mahomet d'André du Ryer en 1647, ouvrage réédité jusqu'en 1775 et qui inspire les traductions en anglais (The Alcoran of Mahomet d'Alexander Ross en 1649), en néerlandais (Glazemaker), en allemand (Lange) et en russe (Postnikov en 1716 et Veryovkin en 1790)). Pour ceux qui sont conformes à la lettre, mais moins à l'esprit, Imbert explique : « Ces derniers formulent parfois des péricopes qui sont fort proches de versets mais totalement décontextualisés et sans rapport avec ce qu'ils sont dans le texte coranique »[103]. Ce même auteur considère, entre autres, que le Coran possède de nombreux écho à la littérature syriaque, notamment aux écrits d'Ephrem le Syriaque (« Christian Lore and the Arabic Qur'an », p. 109), « Les fragments de Sana'a nous montrent plus précisément que les textes y sont souvent incertains dans leur écriture consonantique et leur orthographe.

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